Guanahacabibes, où l’on trouve le trésor de Mérida

La Havane, 19 juillet – Quelque part doit être caché le crucifix en or à taille normale, les cinq tonneaux de bijoux, les cruches pleines de monnaies…Peut-être dans la furnia ou plus à l’ouest…Probablement on devra marcher vers le sud de la péninsule ou s’en aller vers le nord par l’anse de Cajón.

Les gens cherchent le trésor sur terre et d’autres disent que ça fait des siècles, les richesses ont naufragé dans les propres navires qui les portaient.

Selon on raconte, en 1642, devant l’imminence des attaques de corsaires et pirates depuis la ville mexicaine de Mérida, quelques bateaux ont levé l’ancre et se sont dirigés vers La Havane avec une partie du patrimoine de la cathédrale de cette cité. Une fois en haute mer, les conflits ont commencé et l’équipement a décidé de se diriger vers Guanahacabibes, un lieu plus proche et possiblement moins convulsé. D’après la version la plus répandue de cette histoire, seulement un de ces hommes a réussi à arriver jusqu’à l’église de Guane, laisser quelques documents avec les coordonnées du lieu où il avait enterré le trésor et raconter les contretemps du voyage. Peu après il est mort à cause de tant de fatigue.

Depuis, des siècles sont passés et aujourd’hui personne sait où sont les papiers ni où a été fait l’enterrement. Même comme ça, les aventuriers continuent après les pistes parce qu’après tout Guanahacabibes est un endroit splendide pour cela : pour se perdre à l’intérieur de la végétation et rester des semaines en train de contempler la nature vierge.

C’est comme ça qu’Andres pense, un homme humble qui a décidé de trouver la fortune dès qu’il a su de cette légende. Il marche avec le détecteur de métaux et de temps en temps se plonge dans ces endroits. De même avec Tulupío, un camagueyain dont le vrai nom est Andrés Díaz et qui n’est plus jamais rentré à sa terre natale parce que les histoires de Guanahacabibes l’ont séduit pour toujours et de temps en temps s’en va dans la forêt avec son sac et ses 57 ans. Dans ces journaux on a écrit sur eux parce qu’ils marchent avec la certitude de déchiffrer un jour le mystère.

L’historien Pedro Manuel De Celis a aussi participé à plusieurs expéditions, quatre, pour être plus précis. Ils ont toujours cherché entre la zone de Cabo Corrientes et María la Gorda. Selon il a déclaré à la presse : « on est arrivés à être plus d’une semaine, avec toute sorte de moyens : l’équipement pour détecter les métaux , le GPS et on ne l’a pas trouvé (…) mais personne peut dire avec certitude que le trésor n’existe pas. On devrait se demander tout d’abord si on l’a cherché dans l’endroit précis ».

Le Commandant de l’Armée Rebelle Julio Camacho Aguilera a dit lors des interviews : « C’est dans la mer, dans les plus de 200 galions immergés dans les côtes de Guanahacabibes où se trouvent les énormes richesses, fruit de la piraterie dans cette lointaine portion de l’occident cubain. Sur terre, que je sache, on n’a jamais trouvé quoique ce soit ».

Il y a quelque temps, les spécialistes cubains et canadiens on commencé cette route et des explorations maritimes ont confirmé qu’il existe plus de 200 embarcations immergées. Le bateau le moins profondément immergé est à 600 mètres.

Néanmoins, malgré les données incontestables et des milliers d’expéditions, les gens continuent derrière le trésor de la Cathédral de Mérida. Probablement pour l’irrésistible charme de ces plages-là et l’air pur de la végétation.

Plus de très siècles après, on ne sait pas encore si cette expédition-là depuis le Mexique et jusqu’à la peninsule, a vraiment eu lieu, mais mieux vaut chercher des pistes ? Qui sait ? Après tout, Guanahacabibes est un lieu parfait pour cacher des trésors et un espace magique pour aller derrière eux.

Source: Ahora

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